MACRON, conférence des évêques de France, et politique.

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Macron a droite toute !

« UNE PARTIE DE L’ÉGLISE SE DROITISE, VOIRE S’EXTRÊME DROITISE »

En 2017, plus d’un tiers des catholiques pratiquants a voté pour Marine Le Pen au second tour de l’élection présidentielle.

Lors de la conférence des évêques de France, le président Macron a marqué la volonté d’un net rapprochement entre l’église catholique et la république, au détriment de la laïcité, et surtout dans l’oubli total de ce que la France apporte déjà d’avantages énormes à cette église, je pense entre autres, au concordat, traité ou accord, signé ente le saint siège et l’État

Les inquiétudes de Génération Athée sont liées aux discours de plus en plus procatholiques du président MACRON. Ayant beaucoup perdu sur son aile gauche, il tente par ses discours catholico-politiques d’assurément récupérer une partie de l’électorat de madame Lepen. Et c’est d’autant plus facile que d’une part l’Ex FN est en déconfiture, et qu’une bonne partie de ce dernier adhère aux discours procatho de Macron.

Macron s’espère de l’envergure d’un de Gaule, mais il tient plus du Pétain ?

La question pour nous ne se pose même plus, Macron tirant incontestablement les ficelles, celles des grandes peurs des catholiques de France, celles de la tentation d’un conservatisme identitaire, anti laïc, anti « autres » religions, se voulant rassurant sur une bienveillance républicaine, oubliant que la république ce n’est pas lui, mais l’État dans son ensemble, même s’il en réduit chaque jour un peu plus les marges de manœuvre.

Un parallèle qui frappe !

Vichy/Pétain. La place de l’Église catholique sous l’État français de 1940-44

« L’Église de France, libérée des soucis matériels par les bienfaits de l’État à l’égard de l’école et des mouvements de jeunesse, peut se consacrer à son œuvre sociale. La vocation sociale des catholiques français va enfin pouvoir s’épanouir ». 

(…)

« La volonté réformatrice de Vichy, l’influence des catholiques dans les institutions et dans l’État, enfin, la suppression de la Chambre des députés et du Sénat offraient l’opportunité d’un nouveau statut des congrégations, qui ferait bénéficier 3 204 établissements des bienfaits du gouvernement de l’État français. »

Par Michèle Cointet – L’Église sous Vichy.

ATTENTION AU DESPOTISME.

Ce parallèle est édifiant, les mots et l’époque sont différents, mais les actes et les intentions sont les mêmes. La violence aussi est de mise, dans l’urgence, comme en temps de guerre, si ce n’est que là, il n’y a pas d’ennemi à nos portes, mais juste des prédateurs ultra-libéraux aux commandes de la France.

Comme je l’ai écrit, il y a peu de temps dans un de mes derniers articles : « MACRON a choisi le mauvais ennemi, ses concitoyens. »

Gilles Ragnaud

Sources :

Vichy Pétain la-place de l’église-catholique sous l’État Français de 1940-44  

lepoint.fr : Henri Tincq, une partie de l’église se droitise voire s extreme droitise. 

Gilles Ragnaud : je n’accepte pas je n’accepterai jamais.  

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