Tant qu’il y aura des religions, il y aura des haines, des violences, des extrêmes, des extrémistes et des morts par millions, alors non décidément, il n’y a rien de bienveillant dans ces cultes.
Notre peine va certes vers les familles des victimes, mais elle va plus encore vers notre humanité au sens large, à son addiction maladive aux cultes religieux et aux indénombrables victimes qu’elles font à longueur d’années. À croire que nous en sommes, nous athées, les seuls témoins, les seuls à en tirer des enseignements, spectateurs impuissants des esclavages, des apartheids, des endoctrinements, des violences, des meurtres, des mutilations, des mensonges…
Plus encore nous choque la complicité des États, même ceux se disant laïques, toujours enclin à fermer les yeux sur les dévires journalières des religions et de ceux qui en sont les décideurs. Ils n’en tirent que le pouvoir, l’influence, les drogues dures que représentent les cultes, laissant les compassions et les bienveillances de côté, faisant le jeu des bourreaux, tortionnaires parmi les tortionnaires.
QUAND CELA CESSERA T’IL ENFIN ?
Combien va-t-il encore falloir de drame, pour qu’enfin se lève le monde, s’insurgent les peuples, se délivrent du joug religieux les femmes, les filles, les hommes, les nations, pour protéger leurs enfants des infamies mystiques et de leurs cohortes de superstitions avilissantes.
Génération Athée, comme chacun ici, ne peut qu’exprimer sa tristesse pour le Sri Lanka, ces attentats faisant partie des multiples lâchetés religieuses que nous dénonçons et déplorons à longueur d’années. Nous devons nous donner les moyens de transmettre des valeurs palpables et rationnelles à notre monde, prouver que nous sommes les seuls à en être digne. Pour cela, il faut en avoir les moyens, le pouvoir, cela ne tenant qu’à nous, à nos capacités à nous unir.
Si nous ne le faisons pas, alors, sans aucun doute, nous serons tout aussi complices que les autres.
GR