Et oui, nous athées, d’après une étude publiée dans le journal professionnel « Evolutionary Psychological Science », serions menacés d’extinction, et la théorie tient la route.
Bon, parler d’extinction, c’est un peu fort, cette étude ne prenant pas en compte le nombre grandissant d‘athées dans le monde, ne parlant que des État Unis, qui plus est, dans le fief catholique, laissant de côté les pays musulmans pourtant de plus en plus en proie aux revendications athées. Mais, oui, c’est apparemment un fait établi par cette étude, les athées ont moins d’enfants que les non-athées, non pas que nous soyons moins investis dans une ou des relations sexuelles, non pas que les femmes athées soient moins enceintes que les femmes non-athées, mais tout simplement parce qu’elles sont plus libres de leur corps, moins assujetties à des morales vieillottes, œuvrant à institutionnaliser leur incapacité à faire leurs propres choix.
La liberté du choix : Une évolution.
C’est donc bien d’évolution dont nous parlons ici, celle de la pilule, celle du droit à l’avortement ou celle encore de profiter de la vie en se protégeant, en bref des libertés individuelles et collectives inconditionnelles que réfutent les religions dans leur ensemble. Oui pour nous l’avortement, la pilule, le sexe protégé sont des évolutions liées aux choix des libertés de chacune et chacun, et nous n’en faisons pas des tabous, car étant avant tout des avancées sociales, des choix, mais aussi dans certains cas, une sécurité en termes de santé. Cette vision n’est hélas pas celle de beaucoup de non-athées à travers le monde, pour qui par exemple, l’avortement est un crime, et cela dans tous les cas, même si une grossesse arrive après un viol sur une enfant de 13 ans.
Un précédent dans l’histoire.
Entre le moyen-âge et la renaissance, la population mondiale a chuté d’un coup, une première transition démographique, qui déjà à l’époque, eu lieu grâce à des consciences nouvelles, celle de l’hygiène par exemple, consciences qui ont permis de faire perdre aux religions beaucoup de leur pouvoir sur les gens. Les choses n’étaient pas comme l’église voulait bien le faire croire… cogito ergo sum !
SUPPUTONS !
En allant plus loin, je me pose une question d’importance : l’athéisme serait-il donc une réponse à la surpopulation humaine ?
Et bien l’histoire ne le dit pas, mais en tant que théoricien travaillant sur des sujets d’anticipations, je ne serais pas étonné que cette théorie puisse avoir sa place dans cette étude, ou dans une autre, poussant bien plus loin ces investigations. Imaginez, les athées grâce à leurs libertés, en sauveur de l’humanité. Surprenant
… alors, faites des bébés, procréez, engendrez, créez des fratries, peuplez le monde de futures générations d’athées… et en cœur. 😉
Gilles Ragnaud