… et il n’aura suffi que d’un simple virus pour que les religions et leurs dogmes, mettent un genou à terre.
Entre les rassemblements évangéliques de partages (du virus), les délires de certaines églises faisant des promesses au nom d’un dieu inexistant, les messes et autres célébrations religieuses maintenant interdites, le pèlerinage de Lourdes remis en question, le Vatican touché par ce coronavirus et la Mecque désertée par les fidèles, il en aura fallu peu, vraiment très peu, pour mettre à mal les religions, leurs superstitions et leur kyrielle d’âneries, dérisoires, futiles, frivoles, chimériques, illusoires…
Et tous, maintenant sans exception, attendent après la science, un vaccin les protégeant de la maladie, et qui sait, de la mort, qui, dans certains cas, va avec. Alors certes, par mauvaise foi, certains diront que les sciences sont la volonté dieu, oubliant certainement au passage, que cette même science permet l’avortement, la PMA, ainsi que toutes sortes de choses que ces non athées dénoncent à longueur de temps, l’évolution en premier lieu. C’est pathétique !
Si seulement ce Covid 19 et ses conséquences contradictoires sur l’efficacité des illusions religieuses, pouvaient ouvrir les yeux de ceux qui croient plus en l’irréel d’une divinité, qu’à la capacité que notre humanité a eu depuis la nuit des temps de toujours avoir su tout construire de ses propres mains, même hélas les égarements mystiques et leurs multiples séquelles. Mais hélas, tant que de pauvres bougres croiront en une divinité suprême, d’autres en profiteront pour les mener en bateau, les religions malgré leurs multiples pantalonnades, se relevant une fois encore… mais pour combien de temps ?
Par crédulité, par peur ou par culture, voire inculture, certains de nos semblables nieront toujours la réalité, même si on leur met le nez dessus. Ces gens préféreront l’esclavage d’un mensonge, trouvant sans cesse des excuses, de bonnes raisons à leurs erreurs, se réfugiant dans un cocon communautaire, se fermant au reste du monde.
Ce Covid 19 a cela de nous permettre de constater, une fois de plus, que les rites religieux ne protègent de rien. Ainsi, malgré les prières, les messes, les bibles et les « bonnes paroles », mère nature et son hasard, nous mettent tous à la même enseigne, nous rappelant que, malgré nos convictions divergentes, nous ne sommes que de simples êtres humains, ni plus ni moins… et c’est tant mieux !
Gilles Ragnaud