La nature ne fait pas de différence entre les êtres humains, quelles que soient leurs convictions, leurs dieux, leurs croyances, ou pas. Ainsi une pandémie, une maladie, un tsunami ou autres catastrophes naturelles, une guerre, une bombe, un missile ou un attentat, peut s’abattre sur chacun d’entre nous sans distinction. Avec ou sans dieu, avec ou sans prière, nous sommes donc toutes et tous à la même enseigne devant la nature et le hasard, une prière n’ayant jamais empêché de souffrir, et un dieu n’ayant jamais protégé un peuple, bien au contraire, l’histoire des religions étant jonchée de morts, de guerres, de tueries et d’horreurs.
Les joies et les peines sont pour tous les mêmes, il n’y a ni destin, ni destiné en cela et pour le reste, et toutes les superstitions n’y changeront rien, ce monde, nos vies, étant liés au hasard, en étant même la source, puisqu’étant tous nés de ce hasard et de son évolution à travers les âges. Et c’est ce même hasard qui fera que l’univers de par sa nature, ou par coïncidence, un jour nous effacera immanquablement, la terre, ses vies et ses merveilles feront alors partie des oubliés parmi les oubliés de l’espace, ne laissant plus une trace de notre passage, si ce n’est, peut-être certains de nos satellites…. et encore, rien n’est moins sûr !
En attendant ce jour qui dans tous les cas arrivera, nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes, via nos sciences capables de sauver des vies, propulsant notre civilisation vers toujours plus de connaissances, via nos engagements pour la paix, pour l’environnement pour le vivre ensemble, sans dieu ni haine, pour l’avenir, son évolution et les rêves que nous en attendons. Tout cela fait appel à la conscience que l’humanité ne se construit et ne se construira que par nos volontés de faire, d’agir, de fabriquer, d’étudier et de comprendre, rien, jamais, ne se faisant par magie, ou par superstition.
L’athéisme appelle à cette conscience, à la réflexion, via un esprit logique, capable de faire la part des choses, caractérisé par une méthode fondée sur des observations objectives vérifiables et des raisonnements rigoureux. Et là pour le coup, il n’y a pas de hasard, l’humain n’étant fait que de chair et de sang, devant absolument travailler pour obtenir, pour comprendre, et même si parfois nous décrochons des réponses sans forcément chercher, alors ce n’est que de la chance, Alexander Fleming pourrait en témoigner.
Ainsi devant un péril, il y a deux manières de réagir, prier et attendre, ou imaginer une réponse logique, la traduire par une action, un travail, une méthode, et l’appliquer. Cette deuxième manière de faire est souvent aussi celle choisie par les croyants et leurs décideurs, car malgré leurs multiples prières, ils ne sont pas dupes, sachant pertinemment que leurs supplications restent des mots en l’air, à l’heure du « sauve-qui-peut », l’action vaut mieux que les mots. Alors oui, parmi les plus irréductibles des croyants, certains vous assureront que c’est la prière à dieu qui motive l’action des hommes, qui encourage leur motivation… Reste, et je vous le promets, que même sans prière, la motivation est là, l’action se faisant quand même.
Certes, pour beaucoup, il est aisé de toujours tout rapporter à un dieu, ça évite de chercher à comprendre, de trouver des réponses objectives, de faire preuve d’intelligence, de réflexion, marquant ainsi les limites des superstitions, cette incapacité qu’elles ont à se remettre en cause.
Toujours dans le respect des libertés individuelles et collectives de chacun, tout en restant critique, ce texte est un exemple de ce que pourrait être une approche pour un « cours d’athéisme », ou tout du moins pour une réponse athée lors d’un cours sur la laïcité et les religions dans nos collèges et lycées. Je n’ai bien sûr pas voulu donner de thème précis à ce texte, étant juste un essai, laissant à d’autres, ceux qui sont plus à même que moi d’écrire de véritables cours, le soin de choisir un sujet plus précis, l’athéisme n’en manquant pas.
Je ne manquerai pas de faire appel à plusieurs de mes ami(e)s, auteurs, philosophes, psychologues et autres, afin qu’ils nous éclairent de leurs savoirs, et offrir, par le biais de Génération Athée, les moyens aux professeur(e)s d’avoir des réponses « athées et laïques » à donner à leurs élèves.
Gilles Ragnaud.
Ce qu’il faut, c’est revérifier l’hypothèse de la religion quelle qu’elle soit, et pour cela, lire, à mon avis, : “Le Message Retrouvé” de Louis Cattiaux.
C’est ce que font la plupart des groupes athées depuis toujours, sans aucun résultat. Nous, nous avons choisi de développer une stratégie basé sur une communication et des avancées politiques sociales et économiques, en coopération avec les décideurs politiques et laïques, et apparemment, même si beaucoup de groupes athées juste par dépit ne suivent pas, ça fonctionne bien, et ça fonctionnera encore mieux bientôt. Merci pour votre message.