C’est en construisant l’athéisme de demain, que nous assurerons à nos générations futures de ne plus subir à longueur de temps les multiples présences religieuses dans leur sphère sociale. Pour cela il faut de l’engagement bénévole, créer un lobby athée, multiplier les partenariats, et surtout, il faut croire fortement à un vivre ensemble qui ne soit plus une obligation de vivre avec.
Ce travail est celui que la « Confédération Génération Athée » fait chaque jour, des actions toujours difficiles, puisque demandant en amont, de construire et d’organiser des groupes de pressions athées qui n’existent pas encore au sein de notre république. Parmi les difficultés d’une telle tâche, il y a l’obligation que nous devons avoir, du respect des libertés individuelles et collectives de chacun dans le sens de la loi de 1905, n’étant pas là pour empêcher les choix de conviction, étant présents pour avant tout construire l’athéisme, lui donner une place importante et reconnue dans notre nation.
Nous n’avons pas choisi l’athéisme le plus simple, bien au contraire.
Cet athéisme-là doit convaincre les décideurs et responsables politiques, mais aussi les français dans leur ensemble, en leurs présentant des revendications et propositions concrètes, en les rencontrant, faisant en permanence preuve de pédagogie. Ainsi cet athéisme moderne, tel que l’incarne la CGA, doit savoir répondre à toutes les questions, autant celles nous venant des croyants que celles émanant des athées, montrant nos volontés de vivre ensemble, ayant besoin de tous pour que nos convictions aient elles aussi une place au sein de notre nation.
Avoir une place dans ce monde, c’est se la construire brique par brique, assistés par des bénévoles dont la mission première est de rencontrer les décideurs et responsables politiques de leur secteur. C’est aussi savoir organiser et épauler chacun des intervenants athées, selon un cahier des charges simple, capable de transmettre nos diverses propositions pour un équilibre laïque et républicain. C’est enfin savoir gérer notre communication à tous les niveaux, ce qui pour les athées et l’athéisme n’est pas aussi simple que pour les convictions religieuses, n’ayant ni rite, ni messe, ni jours fériés, ni cadres ou responsables pour faire parler de nous.
Notre besoin impératif de communiquer n’est donc motivé que par notre volonté d’exister par nous-mêmes, devant être force de proposition, faisant appel au savoir et savoir-faire d’équipes de terrain capables de démontrer que l’athéisme a une place essentielle dans notre laïcité et au sein de notre république.
Ensemble, soyons prêts à l’athéisme de demain.
G.R