L’athéisme, en tant que rejet des croyances religieuses et affirmation de l’absence de divinités, a toujours été présent dans l’histoire de l’humanité. Cependant, malgré sa présence continue, les athées ont souvent été relégués au second plan, dans l’ombre des institutions religieuses qui ont dominé la société pendant des siècles. Aujourd’hui, face aux enjeux politiques, sociaux et culturels de notre temps, l’inaction des athées pourrait conduire à l’affaiblissement, voire à la disparition de l’athéisme en tant que force significative dans la société.
L’un des problèmes majeurs de l’athéisme est le manque d’organisation et de mobilisation collective, surtout en Europe et plus particulièrement en Francophonie. Contrairement aux religions qui ont des institutions bien établies, des lieux de culte, et des communautés soudées, les athées n’ont souvent pas de structures solides pour se rassembler et défendre leurs intérêts communs. Cette fragmentation nuit à leur capacité à faire entendre leur voix et à influencer les décisions politiques qui façonnent la société.
Ne rien faire, c’est laisser faire.
L’inaction des athées est souvent due à l’individualisme ou le rejet de tout engagement collectif, certains athées pouvant estimer que « leur conviction personnelle » suffit, ne ressentant pas le besoin de s’impliquer davantage dans les débats publics ou les actions militantes. Cette attitude de repli entraîner une marginalisation de l’athéisme dans le discours public, laissant ainsi, irrémédiablement, le champ libre aux discours religieux.
L’athéisme a également besoin de se renouveler pour rester pertinent dans un monde en constante évolution. Il ne peut pas se contenter de rejeter les croyances religieuses sans offrir des alternatives ou des valeurs positives qui rassemblent les individus autour d’une vision commune, telle que le propose Génération Athée. Les athées doivent réfléchir à la manière de construire des projets de société basés sur des principes rationnels, éthiques et humanistes, capables de répondre aux besoins et aux aspirations des individus.
Il est essentiel pour les athées de se mobiliser, pour défendre la laïcité, la séparation entre l’État et les institutions religieuses, mais surtout pour défendre leurs propres intérêts, dont ceux d’offrir à leurs générations futures, une société la plus possible émancipé des religions. Face aux tentatives de certains groupes religieux de s’immiscer dans les affaires publiques et de faire pression sur les politiques, l’athéisme doit s’affirmer et devenir un rempart capable de préserver la neutralité de l’État, mais aussi d’assurer aux athées de pouvoir exprimer leur garantie de conscience et leurs libertés individuelles et collectives.
S’organiser et se mobiliser.
Pour éviter que l’inaction ne tue l’athéisme, il est temps que les athées se regroupent, s’organisent et agissent ensemble pour promouvoir leurs idées et valeurs. L’athéisme doit sortir de l’ombre, s’ouvrir au dialogue et s’engager activement dans les débats sociétaux. Cela demande de la détermination, de la cohésion et un véritable désir de façonner un avenir où la raison, la liberté et la tolérance seront les piliers de notre société.
l’inaction des athées ne peut plus être tolérée si l’athéisme souhaite continuer à exister en tant que force significative et porteuse d’idées progressiste. Il est ainsi temps pour les athées, de se mobiliser, de prendre conscience de leur potentiel collectif, et de s’impliquer activement pour façonner un monde où la raison et l’humanisme seront au cœur de nos sociétés de demain.
L’inertie athée risque à terme de sceller le destin de l’athéisme dans l’oubli, restant, comme il l’a toujours était, insignifiant, et même pire, puisque étant de par sa passivité, complice des cultes, laissant nos sociétés aux mains dogmatiques et obscurantistes des cultes religieux.
Athées, ne soyez pas complice, rejoignez-nous.
www.generation-athee.fr
GR