geneadm Bien qu’à première vue, ces trois courants athées puissent sembler similaires, les motivations et actions qui les animent sont clairement différentes les unes des autres, et nous allons vous expliquer en quoi.
L’antireligion
L’antireligion se caractérise par une opposition ouvertement hostile envers les religions et tout ce qui en découle de folklore. Elle s’emploie à critiquer, discréditer, humilier voire insulter, pour certains jusqu’à la limite de la haine, les cultes et les croyants. Cette pratique est vieille comme le monde, facile à comprendre et à la portée de tous, ses motivations étant directement liées aux actions prédatrices des religions à travers l’histoire : l’intolérance, l’injustice, l’oppression, etc.
L’antireligion est issue d’un “athéisme traditionaliste”, s’imaginant que confronter les religions et les croyants à leurs multiples contradictions ouvrirait une “conscience de raison”, ce qui ne s’est, bien sûr jamais avéré au fil du temps et de l’histoire, les antireligions n’ayant jamais réussi à faire reculer les cultes et les croyances, bien au contraire. Un autre problème lié à cette branche “guerrière” et aux individus et groupes qui s’y adonnent, est qu’ils pensent, avec sincérité, faire de l’athéisme, ayant peut-être mal compris ou tout simplement oublié ce qu’est l’athéisme, surtout celui de ce 21ᵉ siècle.
L’athéisme
L’athéisme se concentre principalement sur l’absence de croyance en l’existence d’un dieu ou de divinités. Les athées, en tant qu’individus ou groupes, se définissent par leur scepticisme envers les affirmations religieuses, tout en adhérant à des raisonnements fondés sur la science, la logique et l’observation. Ainsi, faire preuve d’athéisme ne nécessite pas, contrairement à l’antireligion, une opposition directe aux religions, mais plutôt une remise en question rationnelle des affirmations religieuses. Contrairement à l’antireligion, l’athéisme est guidé par un désir de rationalité, d’autonomie intellectuelle et d’une compréhension basée sur les preuves, les athées s’efforçant, par exemple, à promouvoir la séparation entre les croyances religieuses et les domaines de la vie publique et politique.
Le militantisme athée
Plus difficile à comprendre et à organiser, le militantisme athée est clairement politique. Il s’engage directement dans un contre-pouvoir face aux religions, dans les domaines politiques, sociaux et économiques, notamment par le biais de l’entrisme et du lobbying aux niveaux les plus élevés. Ce courant athée met l’accent sur la promotion de l’athéisme en tant que choix valable et rationnel. Ses militants défendent la séparation entre les croyances religieuses et les affaires publiques, tout en mettant en avant la rationalité, les sciences et la laïcité. Contrairement à l’antireligion, le militantisme athée est constructif, axé sur des projets de société basés sur les bienfaits de la pensée critique et de la libre pensée, sans chercher à attaquer frontalement les croyances religieuses.
Les militants athées travaillent via les systèmes liés à la démocratie, à la vie politique et médiatique, pour rendre les athées et l’athéisme visibles dans la société. Ils s’engagent pour une éducation laïque, la protection des droits des non-croyants et la promotion de l’éthique. Ils entreprennent des actions légales pour garantir la séparation entre les institutions religieuses et l’État, encouragent le dialogue et l’éducation, et offrent un espace permettant aux athées de se rassembler et de défendre leurs droits.
En résumé, nous avons ici un paysage complexe de discussions sur la religion, la laïcité et la liberté de pensée. La différence entre ces trois courants réside dans leur approche envers les croyances religieuses et leur pouvoir. L’antireligion se concentre sur la critique et la remise en question des croyances religieuses, l’athéisme et le militantisme athée visent, eux, à promouvoir la pensée rationnelle et leurs propres projets de société en mettant l’accent sur l’éducation, la séparation entre l’Église et l’État, et la défense des droits des non-croyants.
Et vous, chers athées, de quelle forme d’athéisme êtes-vous ?
Pour Génération Athée
G. Ragnaud
Je suis athée de raison, qui sait que ce sont les hommes qui ont imaginé toutes ces divinités jusqu’à dieu 1400 ans avant JC, avec Akhenaton !!
Je considère que les religions sont utiles pour ceux qui en ont besoin pour accepter leurs conditions humaines , et en particulier cette angoisse naturelle de l’angoisse de sa propre mort !!
Par contre je trouve que le danger mortel( qui se trouve dans toutes les religions et sectes ) , est ces courants intégristes fondamentalistes ,( heureusement minoritaires ), très nuisibles qui veulent prouver que seule leur religion est vérité au détriment de toutes les autres religions et sectes!!!
athée de raison a savoir ancien religieux , qui connaît bien le phénomène religieux au travers de toutes les sciences qui permettent de l’abord
par contre je refuse que l’athéisme fasse du proselytisme , comme les religions , et certaines sectes !!
La spiritualité étant en lien avec le psyché de chacun de nous (voir à ce sujet la neurothéologie ), doit rester dans le domaine de l’intime, et du personnel !!
attention de ne pas faire aux croyants , ce que nous leur reprochons à savoir chercher à imposer nos convictions intimes
amicalement
Généraliste Athée®
Pour ma part, je me situe, à ce jour, dans l’Athéisme mais cela n’a pas, toujours, été, le cas. Je confesse, sans aucun regret que ce qui m’a conduit vers l’Athéisme, c’est bien, l’Antireligion et je sens, que je bascule, progressivement vers le Militantisme, athée. L’Antireligion m’apparait aujourd’hui comme une crise d’adolescence ; l’Athéisme comme l’entrée, dans le monde adulte ; le Militantisme athée comme la maturité. Je n’y suis pas encore. Je ne crois pas me tromper, en affirmant que, Génération Athée est une association, athée, « progressiste ». Alors, je m’autorise, le bénéfice, du doute, indispensable, à tout athée, qui se respecte.
L’antireligion, « opposition ouvertement hostile envers les religions » permet, au moins, de réaliser, le poids, « écrasant », des superstitions et les peurs, qu’elles génèrent, intimement et pernicieusement. Sans ces blasphémateurs, irréductibles, jamais, je n’aurai, eut, le courage, de mes opinions. Mes études, en Histoire, sur le tard, à Nanterre m’ont certes, permis, de faire péter, ce putain, de bouchon, de merdes, cette accrétion, de superstitions, qui fait, les individus que nous sommes, à savoir, des êtres, « pré-asservis », « prêts à servir ». L’antireligion, « culturelle » (cf. littérature, musique, caricature, etc.) ne me quittera, jamais. Je ne l’abandonnerai, jamais ! L’antireligion, « posture », celle que l’on trouve, sur Tweeter, désormais X, en revanche, me rase…
Je ne cherche pas, à complexifier, une pensée que certains peinent, déjà (moi, compris), à entendre et à comprendre. Mais, je crois, Gilles, qu’il y a, pour chacun, un parcours, initiatique, à entamer, pour déboucher, sur la Raison, « athée » qui promeut, « la séparation entre les croyances religieuses et les domaines de la vie publique ». Voilà pourquoi, j’aimerai, conseiller, à toutes et à tous, si tu me le permets, mon ami, la visite, du site, Athéisme – L’Homme debout, qui présente, « assez bien », les différentes, positions et notions, de l’athéisme, en France comme sous bassement, préalable, nécessaire sinon indispensable et propre, à la réflexion, personnelle qui étaiera, ultérieurement, au choix, l’engagement, associatif, culturel et/ou politique (cf. Athéisme, Militantisme). Il faut, simplement, prendre, quelques notes et y penser comme d’autres prient…
Je suis, aujourd’hui, bien que n’ayant, jamais, sérieusement, cru et prié, ni chercher, à croire, en quelques dieux que ce soit, dans une phase, de « remise en question, rationnelle, des affirmations religieuses ». N’est-ce pas, un peu, « étrange » ? Et bien, pas tant que ça, puisque, nous sommes, littéralement, « imbibés », dès la naissance, de culture, « judéo-chrétienne » et à notre propre insu, ensuite, adulte. « Tout baigne » ! Dites pas, « non », tout de suite. Confrontez-vous, justement, aux blasphémateurs et vous verrez, vous entendrez, bien, la crainte, l’effroi, qu’ils suscitent, en vous, lorsqu’il vous semble, qu’ils vont, « vraiment », trop loin. Alors, ce « désir de rationalité, d’autonomie intellectuelle et de compréhension, basée, sur les preuves » nécessite, à mon avis, à mon sens, un engagement, intellectuel et pratique, « minimal », des réseaux, aussi, qu’on peut, éventuellement, calquer, sur le modèle, de la religion et de ses innombrables, chapelles, pour rendre, la monnaie, à Pharaon (cf. Irréductible Athée) ! Autrement, Gilles, je suis obligé, de te croire, sur parole et de te suivre, aveuglement comme Roi de Nazar-Athée, fatalement, déterminé, obstiné sinon destiné, à rester et à finir, « dans les clous », entrainant avec lui, des Innocents Athées, tout ça, pour que tu te goinfres, de fer… « Hors de question » !
En fait, les trois positions, Antireligion, Athéisme et Militantisme me semblent, liées et bien, en adéquation avec les principes, républicains, respectifs, de Libre-Pensée, de Démocratie et de Laïcité. L’Agnosticisme et certaines formes, de Déisme peuvent, encore, compléter, l’ensemble. Il ne s’agit pas, d’être, entièrement, d’accord et homogène. Notre projet n’est, nullement, la dictature athée ! Nul ne l’est, jamais, en réalité. Mais de s’accorder, sur des Valeurs, « athées », consensuelles qui permettent, d’abord, l’union, qui autorise, ensuite, le combat, politique, en faisant (je te cite) comme eux, du « lobbysme » et de « l’entrisme ». Pour ça, je crois, qu’il faille, arrondir, les angles, du discours, athée, tout simplement, pour ne pas « effaroucher », le colosse et les fourbes, qui le servent et que tu dénonces, courageusement et pertinemment, sans relâche. Parce que le Pouvoir m’apparait, « bel et bien », malheureusement, pour « nous », de leur côté… Il n’y a pas si longtemps que ça, en France, l’Antireligion attaquait, de façon, permanente et virulente, la Politique compromise avec la Religion. Aujourd’hui, la consigne des Institutions, républicaines, c’est… « Pas de vagues » ! Voilà, pourquoi, je ne choisirai pas, définitivement, entre les trois tendances, athées. Je garderai, prudemment, une Majeur, (ex : le Militantisme, « athée ») et diverses Mineures (ex : Athéisme, « antireligieux » et/ou Athéisme, « métaphysique », etc.), au cas où. On ne sait jamais. Faites-en, de même, amis et semblables ! Et puis, comme tu me l’apprenais, précédemment, l’existence, de l’athéisme devenu, « religion et folklore », en Angleterre, ne mériterait-il pas, d’être, « raillé », par le Militantisme sinon « pourfendu », par l’Antireligion ? Que chacun « fourbisse », ses armes et ses arguments, à sa guise. Car notre Temps advient.
Robert de Provins.
https://youtu.be/gK15MicRKz4?si=xhN9WUHw1K3mm_mx