Dans la quête incessante de la justice, l’humanité s’est souvent tournée vers le ciel, cherchant des réponses dans le royaume du divin. Les lois religieuses ont guidé des civilisations entières, offrant un cadre de vie souvent incontestable et incontesté, considéré comme l’expression de la volonté divine. Pourtant, dans le flot de la modernité, une transition s’opère : les lois humaines et la justice qu’elles cherchent à administrer s’efforcent d’atteindre une éthique dépassant les préceptes religieux. Mais pourquoi cette quête d’une justice plus éthique ?
D’emblée, les lois humaines sont intrinsèquement dynamiques, elles évoluent avec les sociétés qu’elles régissent. À l’opposé, les lois religieuses sont souvent perçues comme statiques, gravées dans le marbre des textes sacrés. La Déclaration universelle des droits de l’homme, par exemple, est un document vivant, sujet à interprétation et à amendements en fonction de l’évolution des normes sociétales.
Le philosophe athée Bertrand Russell a suggéré que « la peur est le principal ressort de toute religion ». Cette perspective souligne une critique essentielle : les lois religieuses s’appuient souvent sur la crainte d’une sanction divine plutôt que sur un accord rationnel sur ce qui est bénéfique pour l’ensemble de la communauté. La loi humaine, quant à elle, cherche à établir une justice basée sur la compréhension mutuelle et le consentement des gouvernés.
L’éthique, dans le contexte des lois humaines, s’efforce d’être inclusive et universelle. Les religions, bien que riches en enseignements moraux, s’adressent à des groupes spécifiques et opèrent sur des prémisses qui ne sont pas partagées par tous. La justice humaine, en revanche, tend vers une universalité – même si elle est loin d’être parfaite – en cherchant à transcender les particularismes culturels, ethniques ou religieux.
L’écrivain athée et critique religieux Christopher Hitchens a souvent souligné l’importance de la morale laïque sur les dogmes religieux. Selon lui, l’éthique laïque se libère des chaînes de l’obéissance aveugle pour favoriser la réflexion et le questionnement. Cela signifie que les lois humaines possèdent la flexibilité nécessaire pour s’adapter à des contextes en constante évolution.
La séparation de l’église et de l’État est un autre pilier essentiel de cette dynamique. Elle permet aux lois humaines de fonctionner indépendamment des dogmes religieux, offrant ainsi une plateforme neutre pour les citoyens de toute conviction.
En conclusion, si les lois humaines cherchent à s’inscrire dans une éthique plus large que les lois religieuses, c’est dans le but de répondre de manière plus équilibrée et juste aux besoins d’une humanité diverse. Cette démarche reconnaît que dans un monde de plus en plus connecté et varié, la justice doit être fondée sur des principes qui unissent plutôt que sur des croyances qui, parfois, divisent.
Eric M.
La Morale ou l’Or du Mal
Cher Président, j’aimerai répondre, à ce propos, sans que vous preniez cela, pour de l’opposition, bête et méchante ou de la critique acerbe. Je vous informe, par ailleurs qu’il n’y a là, aucune agressivité, de ma part, procès qu’on m’attente, le plus souvent, lorsque j’attaque les arguments qu’on me propose. Je vous réponds car il me semble que vous tenez là, un ou des propos, relativement dangereux pour l’Association et je suis bien certain, que vous en tiendrez compte car c’est certainement, involontaire ou alors très habile, de votre part. Ce qui me parait, intrigant sinon intéressant. Car, je tiens, moi-même, des propos qui me dépassent, régulièrement, immédiatement ou ultérieurement. Tous ceux qui osent, écrire ou parler, savent de quoi, il retourne. Je ne vous demanderai donc, nullement, d’être, en accord avec ce qui suit. Il s’agit, seulement, d’une réflexion personnelle qui supportera, aisément, la contradiction et le débat. C’est même le but. Alors voici…
D’abord, je dirai, à propos, de la quête de « justice plus éthique » que cela ne répond pas, forcément, des lois mais de l’administration, humaine. Dés lors, qu’on l’ignore, la Loi perd de son Pouvoir, de coercition, surtout, si l’administrateur n’est pas, en capacité, en volonté, d’administrer, la Justice, pour punir, les contrevenants. Il ne vous aura pas, échappé, ces derniers temps, que lorsqu’un prélat déclare « la Justice de Dieu, au dessus des Lois, de la République », sur un média public, national, aucun Magistrat n’a vu, la nécessité, de convoquer, le contrevenant, pour qu’il s’explique, ni plus, ni moins, d’un outrage, à la Loi, susceptible, d’attenter, à l’Ordre, public et à la Paix, sociale. On est ici, par ailleurs, bien « au-delà », du « droit au blasphème ». Cet évènement n’est après tout qu’un « détail de l’histoire ». Alors, il me semble, personnellement, à la lumière, de ces faits et constats que la quête, « première », de l’Humanité, ne soit pas celle de la Justice, éthique mais avant tout, de l’Intégrité, « physique », à l’encontre, des bêtes sauvages et de l’intégrité, « morale », face aux salopards, de tous poils, à l’affût, de la moindre occasion, pour abattre, l’équité (et non pas l’éthique), des Lois qui fonde, ensuite, l’éthique, de la Justice. L’équité où le sentiment, « naturel », du juste et de l’injuste, rapprochant, l’Humanité, de la Nature, davantage, que du Divin. L’Humanité, « tournée vers le ciel » implore, d’après moi, la clémence, de la Nature qui s’acharne, sur l’existence humaine, au point, que l’Humanité la divinise puis la déifie, pour tenter, de se soustraire, au courroux, des éléments, pour des raisons, évidentes, de survie. C’est une erreur compréhensible. Mais c’est une erreur quand même. Alors, certes, les Lois religieuses s’imposent par la suite. Mais jamais, elles n’ont guidé, « la » Civilisation ; tout au plus, elles ont inspiré, des Cultures, « historiques » et/ou des Sociétés, « humaines ». D’après moi, les lois religieuses perdent, la Civilisation plutôt qu’elles ne la guident. La Religion, c’est le poison, de la Civilisation. Les « dites », lois religieuses n’étaient parfois pas même connues, des clercs, des laïcs, des religieux et des ouailles, qui s’en remettaient, aveuglement, à quelques administrateurs, « privilégiés », bien moins par l’intelligence que par le recours aux armes. Mais plus encore que la cécité, la clairvoyance relative, à l’apprentissage, de la lecture et de l’écriture s’avérait, pour ces mêmes « privilégiés », la porte ouverte, à la contestation. Je vous laisse donc vous instruire, de la suite, à savoir, des origines, des mouvements, humanistes et laïcs, que vous qualifiez, de façon, plutôt légère, de « flot » de la Modernité alors que ce mouvement, culturel, historique n’a vraiment rien, de comparable. A moins que vous vous sentiez, l’âme, d’un inquisiteur, qui s’extasie, à la sentence, des condamnations, au bucher, des sorcières, des athées, des infidèles, des hérétiques comme des esprits, les plus éclairés, du temps. Président, ne confondez pas, ne confondez plus, Société et Civilisation. Car, c’est la Société, seule, qui fonctionne, sur le fondement, des Lois qu’elle s’impose et s’administre, arbitrairement ; quant à la Civilisation, elle est bâtie sur des normes, sociales et culturelles qui tendent, essentiellement, à extraire, délibérément et volontairement, l’Humanité, de l’Animalité. Une nécessité qui ne semble pas avoir abouti, partout, même à ce jour, surtout lorsque l’on s’informe, de l’imbécilité et de la sauvagerie, à laquelle, conduisent, toutes les religions, sans exception. Quand au cadre de vie, « incontestable et incontesté », je dirai, qu’aucun n’aurait eu intérêt, à la contestation puisqu’au mieux, elle vous conduisait, au paiement, d’un impôt, supplémentaire et à la « mise au ban », de la Société ; sinon, à l’exclusion et à l’humiliation, « sociale », avant la condamnation, à mort, « physique » et enfin, à l’offense, des dépouilles, éteintes, de vos proches comme de vos semblables, au surgissement, du moindre « malheur », des temps. Aucun animal, sauf l’Humain, bien évidemment, ne s’abaisse, à cela, à ce point là, pour survivre. Est-ce donc là, « l’expression de la volonté divine » ? Si la Loi recherche, à ce point, le dépassement, des préceptes religieux, n’est-ce pas, parce que ces derniers ont été jugés, « immoraux » ? Pourquoi cette quête, d’une justice, plus éthique ? Et bien, seulement et simplement, parce que l’éthique figure la « science de la morale ».
Il ne me semble pas que les lois humaines soient intrinsèquement dynamiques. Les lois servent, après tout, à instaurer, dans la durée, la stabilité et la pérennité, dans la Société, pour installer, la Civilisation. Les lois humaines et les lois religieuses évoluent, d’après moi, de la même manière. Prenez l’exemple, de cette femme, que je salue, pour autant, qui, sur X, réagissait, à la suspicion, d’une évidente manipulation politique, au sujet, d’une instruction, papale, du baptême, des nouveau-nés, des couples homosexuels, issus, de procréations assistées. Vous répondiez, « en substance », qu’il était question, ici, davantage, de dynamisme, d’une communauté religieuse qui, parce qu’elle s’étiole, s’engage (au moins temporairement), à l’évolution, d’une éthique et d’une équité, évidemment, défaillante. Propos que j’ai, par la suite, amendé, avec le recul, de l’Histoire. Car, de toute évidence, il est plus que suspicieux, de croire, à la confusion, par la Religion, « elle-même », des domaines, séculier (celui des laïcs) et régulier (celui des clercs). Ou alors, Président, « vous prenez, des vessies, pour des lanternes ». Vous inversez, littéralement, la qualité, dynamique et statique, de chaque, essence, de loi (humaines et religieuses). Car si les lois religieuses sont des lois humaines ; les lois humaines, en revanche, ne sont pas, obligatoirement, des lois religieuses. Je m’oppose donc, « mordicus », à vos affirmations. A savoir que, si « les lois religieuses sont perçues comme statiques, gravées dans le marbre, des textes sacrés », en réalité, leurs sens restent, éternellement, sujets, à l’interprétation, qu’en fait, momentanément, l’autorité pontificale, doctrinale ou doctorale. C’est même là, l’origine, de très nombreuses, chapelles et querelles, religieuses, dans le Monde. Cela explique, encore, par ailleurs et par exemple, l’investissement, physique, des moines, « chrétiens », que sont les Templiers, dans cette rapine, abjecte que figuraient, les Croisades alors même, qu’ils n’ont jamais reçu, le droit, de l’autorité, divine, à savoir, de Dieu, déjà, de mettre, un pied, en dehors, de leur monastère et moins encore, ensuite, de verser, le sang, d’innocents, dans quelques guerres que ce soit, fussent-t-elles, légitimes, aux yeux, seuls, du Pape. Aux trois ordres, qui réglaient, la stabilité et la pérennité, de la Société médiévale, base encore fragile, de la Civilisation, occidentale, quelques pourritures transgressaient, à grands frais, les Lois séculières et les Lois régulières, pour leurs plus grands profits autant que pour le plus grand malheur, des crédules comme des plus fervents croyants. A l’inverse, Président, je vous instruis, gentiment, du fait que la DUDH a été, quant à elle, gravée dans le marbre. Et qu’il serait dommage, à l’Association, de confondre, la DUDH avec la Constitution, de la V République. Toute transgression est proscrite. Pourquoi ? Parce que ce sont les normes sociétales qui évoluent en fonction des droits acquis du fait, même, de l’approbation ou de la réprobation, de la DUDH qui est une œuvre, intellectuelle, humaine, éthique car équitable. Et pas l’inverse. La DUDH n’est absolument pas sujette, à l’interprétation et à l’amendement, par des tiers. Vous vous égarez, totalement, Président. Car cela reviendrait, à confirmer, l’influence, de toutes sortes, d’évolutions, des normes, sociétales, sur la DUDH, au cours de l’Histoire. Mettriez-vous, alors, Vichy et la Charia, sur le même plan, éthique, que la DUDH ? Rappelez-vous, Président, l’éthique, c’est la science de la morale. Une science qui prend forme avec l’équité où le sentiment, « naturel », du juste et de l’injuste. Voyez-vous, là, Président, dans Vichy et dans la Charia, quelque chose, de juste ? La DUDH tire-t-elle quoi que ce soit, de ce genre de lois ?
La Loi, de quelque émanation qu’elle soit s’appui, sur la crainte et l’application, d’une sanction, matérielle et corporelle. Mais la peur principale est peut être, d’abord, celle de la perspective, immédiate, de la mort, sociale et/ou physique, à la quelle se surajoute, encore, la peur, d’une damnation, divine, ultérieure, irréversible donc éternelle. Je relève néanmoins, quelque part et personnellement, une forme de rationalité, dans les lois religieuses qui, cependant, ne se vérifie nullement, empiriquement, c’est-à-dire, par l’expérience, humaine. A l’évidence, personne ne peut témoigner, de la sanction, divine, dans l’ici-bas autant que dans l’au-delà ; qu’elle conduise, au Paradis ou à l’Enfer. On trouve, néanmoins, une forme réfléchie, de rationalité, produit, de la Loi humaine, séculière qui a déteint, avantageusement, sur la Loi religieuse, régulière. C’est l’invention et la perspective, du Purgatoire ; à savoir, le séjour, temporaire, en Enfer – mais qu’est-ce qu’une prison, sinon un enfer(mement) – c’est-à-dire, un moindre mal, pour gouter, les supplices, de quelques Démons, inspirants et inspirés, par les travers humains. Les lois religieuses autant que les lois humaines ne disent, absolument pas, ce qui est bénéfique. Elles font, elles mêmes, parfois, le plus grand mal, à la communauté qui les reçoit. L’accord rationnel sur ce qui est bénéfique, pour l’ensemble, de la communauté reviendrait, en outre, à la confusion, du Juste et du Bien ; ce qui conduirait, à la corruption, de la Justice, par le Bien ; pour aboutir, à l’amalgame, de la Loi humaine et de la Loi religieuse. Je me garderai donc bien, Président, d’évoquer, la « compréhension mutuelle », de la Loi, humaine autant que religieuse. Avec la conséquence, gênante, d’hésiter, entre l’assentiment (approbation, tacite ou expresse) et le consentement (accord, du plus grand nombre), des gouvernés. Car les minorités, ethniques, culturelles et sociales ont eut grandement, à pâtir, du consentement, du plus grand nombre. D’ailleurs, à ce sujet, Président, les religions, en France ont-elles, l’assentiment ou le consentement, des athées ? Où bien, est-ce, l’inverse ? Je vous laisse, juge… L’éthique comme science de la morale ne peut être, inclusive et universelle, à la fois, dans le contexte, des Lois humaines. Ici, Vichy produit, la preuve, éclatante, de mon propos, précédent. Vichy excluait, les Juifs, de l’Universalité, de la condition humaine. La Charia n’est pas en reste, dans le contexte, des Lois humaines parce qu’exclusive, à l’Ouma, à savoir, « la meilleure, de toutes les communautés », dans l’Universalité, de la Condition, humaine, néanmoins, du seul, point de vue, de ses seuls, convertis, adeptes et serviteurs. L’éthique, dans le contexte, des lois humaines appelle, davantage, au Bonheur. La morale, dans le contexte, des lois religieuses appelle, davantage, au Bien. Mais le Bonheur n’implique pas, le Bien ; pas plus que le Bien n’implique, le Bonheur. On peut, être, inclusif, pour mieux, ensuite, être, exclusif afin d’opposer, le groupe, à l’individu ou les groupes, entre eux, sur des prémisses, non partagés sinon diamétralement, opposés. Les enseignements, moraux, des religions opposent, fréquemment, les religions, entre elles et les religieux, entre eux. J’ajouterai, à cela, que les enseignements, en question, rejoignent, rarement, la pratique. Tendre vers l’Universalité, ce n’est, probablement, rien d’autre, que se donner, vainement, un horizon, de perfection, inatteignable, à savoir, celui du Divin sauf pour celles et pour ceux, évidemment, qui y croient, fermement, cumulent et cultivent, jalousement, leurs particularismes, culturels, ethniques et religieux ; l’amalgame, des particularismes, d’un groupe conduisant, la plupart, du temps, au repli, à la dictature et au totalitarisme. Il s’agirait donc, de ne pas confondre, « universalisme », des Lois, humaines et « dogmatisme », des Lois, religieuses. La Justice, humaine ne peut être, autrement, que déduite, du raisonnement « et » de l’expérience, historique, qu’elle a des Lois, humaines et des Lois, religieuses. L’Universalisme n’en demeure pas moins, qu’un postulat, requis pour la compréhension, de la Justice et la cohérence, de la Loi, en pratique.
Vous savez, à l’évidence, Président que la laïcité relève, dans l’Histoire, du fait religieux. Il s’agit, à l’origine, d’un conflit récurrent, qui oppose, le régulier, au séculier, le sacré, au profane, pour le dire de façon, simplifiée voire simpliste. Les laïcs se désolidarisent, de la hiérarchie, religieuse et des dogmes, religieux, pour consacrer, le fruit de leurs réflexions, à la vie civile, dans un processus, historique, lié, au progrès, de l’individualisme et du rationalisme, européen (cf. la Modernité), sans pour autant, s’abandonner, à l’athéisme. L’Universalisme est, également, une proposition religieuse. « L’universalisme fut d’abord, la croyance religieuse suivant laquelle, tous les hommes sont destinés, au salut ». Aujourd’hui, il s’agit, davantage, d’une philosophie ou d’une doctrine, rationaliste. Chercher l’erreur… Ainsi, l’importance, ne signifie guère, l’influence, de la morale ou de l’éthique, laïque, sur les dogmes religieux comme le révèleront, les mouvements, « intellectuels et pacifistes », de la Réforme et de la Contre-Réforme, qui n’ont pas abandonné, la perspective, dogmatique, qui substituerait, une fois pour toute, l’obéissance aveugle, aux lois religieuses, nonobstant, une réflexion et un questionnement, non pas dans un mais dans deux processus, distincts et simultanées, d’« inquisition protestante » et de « dragonnade catholique ». Cela signifie que les lois religieuses autant que les lois humaines possèdent, contrairement à ce que vous affirmez, la flexibilité, nécessaire, pour s’adapter, aux évolutions séculières, en recourant, au besoin, aux techniques modernes, de communication (imprimerie) et de guerre (artillerie), pour établir ou rétablir, un Pouvoir absolu. Le plus souvent, les Pouvoirs, temporels et universels, s’enchainent, s’établissent, s’entretiennent et se préservent, « l’un, l’autre », par l’évolution, législative comme le révèleront, les archives, de Vichy avec l’assentiment ou le consentement, éclairé ou obscur, de l’Eglise de France, preuve, incontestable, au regard des archives, de l’époque, de l’adaptation, des Lois religieuses, aux contextes, d’évolution, constante. Quant à l’indépendance, des Lois humaines, vis-à-vis, des Lois religieuses, elle semble, favoriser, désormais une Eglise devenue, à ce point, indépendante, qu’elle est rarement, inquiétée, par le Pouvoir, politique et législatif, contemporain. Elle figure, même, un Etat, dans l’Etat. La dynamique, de la séparation, de l’Eglise et de l’Etat contribue, éventuellement, à l’influence, grandissante, de l’Eglise sur l’Etat, dans une dynamique contraire ou la neutralité relève, davantage, de la morale, universaliste et de l’éthique laïque plutôt que de l’équité, républicaine, démocratique et sociale. La séparation, de l’Eglise et de l’Etat n’est pas suffisante pour que la Justice fonctionne, indépendamment, des dogmes religieux surtout lorsque les Magistrats parmi lesquels, le premier d’entre eux, le Président de la République, en s’exposant, personnellement, exposent, les Institutions, de la République, à leurs propres convictions, religieuses. Je suis outré, par la génuflexion, contrite, de la Dame de France devant un « vieux gland ». « Oh mon père, pardonnez mes pêchés… ». Ainsi, il n’y a guère, de neutralité, politique ou philosophique, (…), en la matière. Certes, les croyances ou les convictions divisent mais les religions ne s’arrêtent pas là. Un jour ou l’autre, elles excluent…
Je suis loin d’être, un nihiliste, patenté. Mais permettez-moi, Président, de me risquer, à douter, relativement, de l’utilité, du présent propos (le votre) autant que des fondements, philosophiques et des arguments, législatifs, des grands principes, d’Universalisme et de Laïcité, qui certes participent, positivement, de l’Histoire de l’Humanité mais en freine, désormais, l’Evolution, matérielle et le Progrès, intellectuel. Il me semble même que la confusion s’installe à leur propos. On a même, là, très hypothétiquement, les deux mamelles (Universalisme et Laïcité) qui nourrissent, jours après jour, les nouveaux dogmatismes qui, « faisant feu de tous bois », empruntent, sans scrupules, aux avancées, de la Modernité, qu’ils interprètent, à leur guise, pour mieux enchainer, la Société et entrainer, la Civilisation, dans l’abîme. Car, la Laïcité et l’Universalisme sont désormais, à l’avantage, des Religions et des Superstitions, entrées, contrairement, à ce que vous exposez, ici, dans une dynamique, mortifère, emprunte, de Scientisme. Pour quoi faire ? Au nom de quoi ? Et de quel droit ? A votre avis…
De part, ma Raison, limitée et mon humble, Expérience, il me semble, entrapercevoir, dans l’idée, d’Universalisme, qu’une vaine, « pulsion de mort ». Car, qu’y a-t-il, de plus, « universel », pour les Humains, les Animaux, les Végétaux, les Minéraux, les Astres, l’Espace et le Temps, éventuellement… que la Mort ? Quand on y pense, un peu, même la Vérité ne saurait, se hisser, au dessus, de la Mort. Il n’y a pas plus « vrai » que la Mort. Est-ce un hasard, si cette dernière gît, au cœur, des religions et des superstitions ? Alors Président, je crois que, pour vivre, en paix, le temps qu’il reste, à chacun, il faut, avoir, le courage, parfois, d’enterrer, sans regret, ce qui relève, « déjà », de l’Ancien Monde, pour tenter, de prendre, de la distance et de la hauteur, propres, à engendrer, l’ambition, renouvelée, d’Evolution et de Progrès, humain. Bon, je m’arrête là. Je dois me « athée ». J’enterre quelqu’un, ce Dimanche.
Cordialement,
Robert de Provins.
https://www.youtube.com/watch?v=hVkt6e7SLlY