Religions comme athéisme ne sont, en fait, qu’une histoire de pouvoirs, politiques, sociaux et économiques. Ces pouvoirs agissent souvent, voire exclusivement, dans l’ombre de nos institutions nationales et internationales telles que l’ONU, le Parlement européen, la Commission européenne, la Cour de justice de l’Union européenne, la Banque mondiale, le Fonds monétaire international, etc.
Chacun, organisé en lobbying, cherche à tirer les ficelles pour obtenir des avantages, influencer l’adoption de lois futures, manœuvrer pour ses intérêts personnels. Pour les religions, ce genre de pratique est courant, toutes ayant de manière concertée des membres de leurs organisations au sein des institutions politiques et économiques mondiales.
L’organisation d’un lobbying athée au sein des institutions internationales est confrontée à divers défis. Tout d’abord, le principal obstacle réside dans la nature même de ces institutions, souvent influencées par des forces politiques et religieuses établies depuis longtemps. Les institutions internationales sont souvent imprégnées de cultures et de traditions où la religion joue un rôle important, ce qui rend difficile l’acceptation et la promotion de perspectives athées.
Organisation
Ensuite, le manque de représentation directe des athées en tant que « groupe organisé », constitue également un défi majeur. Contrairement aux religions établies qui ont des structures hiérarchiques et des leaders spirituels, les athées sont souvent des individus ayant des convictions diverses et parfois divergentes. Il est donc difficile de mobiliser et de représenter efficacement les intérêts des athées en tant que groupe cohérent.
Culturel
De plus, les stéréotypes et les préjugés persistants à l’égard des athées peuvent entraver les efforts de lobbying. Les athées sont parfois perçus comme étant hostiles à la religion ou comme ne partageant pas les mêmes valeurs morales que les croyants, ce qui peut susciter des résistances et des oppositions au sein des institutions internationales.
Économique
Enfin, les ressources limitées disponibles pour mener des activités de lobbying constituent un autre défi majeur. Contrairement aux institutions religieuses qui bénéficient souvent de financements importants et de réseaux établis, les organisations athées peuvent avoir des moyens financiers et logistiques limités pour faire entendre leur voix et influencer les décisions politiques.
Défense des droits
Malgré ces défis, l’organisation d’un lobbying athée au sein des institutions internationales reste importante pour défendre les droits des non-croyants, porter des projets de société, promouvoir la laïcité et l’égalité des droits pour tous les individus, quelle que soit leur croyance ou leur absence de croyance. Cela nécessite « une collaboration étroite » entre les organisations athées, les défenseurs des droits de l’homme et d’autres groupes partageant les mêmes idéaux, ainsi qu’une persévérance dans la sensibilisation et le plaidoyer auprès des décideurs internationaux.
Génération Athée, avec son courant novateur, a été créée pour permettre à notre majorité silencieuse d’être entendue, de prendre sa part, d’influencer les décideurs, tout comme le font les religions en jouant dans la même cour et avec les mêmes armes. Et rationnellement, nous n’avons pas d’autre choix.
GR