Si les athées se mobilisaient…

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Dans un monde où les croyances religieuses façonnent encore profondément les institutions, les lois, et même les mentalités, l’athéisme peine à s’affirmer comme une force mobilisatrice. Pourtant, si les athées décidaient de se structurer, de se mobiliser et de s’engager collectivement, ils pourraient impulser des transformations majeures dans tous les domaines de la société.

Des exemples.

En politique, les athées pourraient exiger une véritable neutralité des États face aux religions, allant au-delà de la laïcité actuelle, souvent compromise par des accommodements tacites. Une mobilisation pourrait, par exemple, conduire à la suppression des privilèges fiscaux des institutions religieuses et au redéploiement des ressources publiques vers des projets plus rationnels, utile à l’évolution du monde.

Sur le plan social, les athées pourraient ensemble promouvoir une solidarité universelle fondée sur des valeurs d’humanistes et d’Équitabilisme, mettant en avant la logique d’un vivre-ensemble rationnel, ou tout sans exception serai créé autour de ce qui est essentiel à la vie. Ils seraient les défenseurs d’un modèle social équitable, où l’éducation, la santé et les droits de chacun primeraient sur les intérêts communautaires, religieux et discriminatoires.

Concernant l’économie, ils rejetteraient les idéologies ultra-libérales et autres extrêmes politiques dont le seul but, dans le sillage historique des influences religieuses, est exclusivement le pouvoir politique sociale et économique sur le monde. Leur vision rationnelle et pragmatique pourrait, dans le sens de l’idée d’Équitabilisme, repenser la fonction de l’argent, favorisant des principes de responsabilité collective et de durabilité, révolutionnant nos civilisations, les faisant évoluer de manière exponentielles.

En matière de culture et d’éducation, les athées mobilisés pourraient revendiquer un enseignement universel, critique et fondé sur les faits, visant à déconstruire les superstitions et les dogmes, tout en valorisant la science et la créativité humaine. Une culture de l’émancipation pourrait émerger, où chaque individu serait encouragé à développer son esprit critique et sa curiosité intellectuelle.

Quant à la science et l’éthique, un engagement collectif des athées permettrait de renforcer le rôle de la recherche scientifique dans les choix de société, tout en veillant à ce que ces avancées soient guidées par des principes éthiques solides et non par des considérations idéologiques ou religieuses.

En se mobilisant, les athées pourraient repenser, inspirer et enfin faire évoluer tout ce qui fait nos vies, morale, famille, travail, santé, etc, pouvant non seulement revendiquer leur place dans la vie publique, mais aussi apporter des réponses audacieuses et progressistes aux défis du 21e siècle. Loin de se contenter de critiquer les croyances, ils deviendraient les porteurs d’un projet de société alternatif, rationnel, démocratique et profondément émancipateur.

G. Ragnaud

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