Quand le fanatisme religieux et l’ultra-libéralisme façonnent le chaos
Dès son retour au pouvoir, Donald Trump, fidèle à son image, jure sur la Bible. Un geste qui, loin d’être anodin, symbolise l’allégeance d’une frange radicale du christianisme à son leader populiste, loin d’incarner des valeurs d’amour et de justice, devenant l’étendard d’une politique réactionnaire où se mêlent climatoscepticisme, xénophobie et destruction des institutions internationales.
Le climat : Un « canular chinois », selon ses propres mots. Dès ses premiers jours, il accélère le démantèlement des réglementations environnementales, favorisant les lobbies pétroliers et charbonniers au détriment de la planète. L’Amazonie brûle, les océans montent, mais pour Trump et ses alliés, seul compte le profit immédiat.
L’immigration : Un problème à éradiquer par tous les moyens. Mur renforcé, militarisation des frontières, chasse aux migrants, et peut-être même la mise en place d’une nouvelle politique de déportation massive. Derrière cette rhétorique, une stratégie bien huilée : désigner l’étranger comme bouc émissaire pour masquer l’échec des politiques économiques au service des plus riches.
Le retrait de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) : Une déclaration de guerre contre la coopération internationale. Dans la droite ligne de son isolationnisme, Trump abandonne les grands accords internationaux, laissant le champ libre aux crises sanitaires mondiales tout en sapant toute tentative de réponse collective aux pandémies futures.
Et l’ultra-libéralisme ? : Plus que jamais roi. Privatisations, dérégulations, démantèlement du filet social… Tout est fait pour concentrer les richesses et affaiblir l’État au profit des grandes multinationales. Le peuple, lui, s’enfonce dans la précarité, tandis que les inégalités explosent.
Ainsi, l’Apocalypse selon Trump n’est pas une prophétie biblique, mais un projet bien réel, porté par une alliance toxique entre fanatisme religieux et capitalisme débridé. Derrière les slogans de « grandeur » et de « liberté », c’est un monde livré à la loi du plus fort qui se dessine, où la science, la solidarité et la justice sociale ne sont que des obstacles à écraser.