ATTENTION : Derrière les fondamentalistes catholiques européens se cachent des collabos pro Trump et Poutine.
Depuis plusieurs années, un phénomène inquiétant traverse l’Europe, la montée en puissance des fondamentalistes catholiques qui, au nom de la défense de leurs valeurs, pactisent avec les ennemis de la démocratie. Sous couvert de religion, une partie de cette mouvance soutient activement des figures politiques autoritaires comme Vladimir Poutine et Donald Trump.
D’après eux, ces leaders et leurs politiques incarnent un rempart contre le progressisme, la laïcité et les droits des minorités. Ces gens rêvent d’un monde où la religion catholique retrouverait une place centrale dans l’État, quitte à sacrifier la démocratie sur l’autel de leur dogmatisme.
En Russie, Poutine s’est construit une image de protecteur de la foi orthodoxe, mais son influence dépasse largement ses frontières. En Europe, des groupes catholiques traditionalistes le perçoivent comme un modèle, un chef fort, opposé aux droits LGBTQ+, à l’avortement et à l’émancipation des femmes. Civitas, l’Institut Iliade ou d’autres réseaux ultraconservateurs ne cachent pas leur admiration pour son régime. Moscou a bien compris cette fascination et finance, directement ou indirectement, des partis et des organisations ultra-religieuses à travers l’Europe. En soutenant ces mouvements, la Russie cherche à affaiblir les démocraties européennes de l’intérieur, en encourageant un nationalisme religieux réactionnaire et une méfiance envers les institutions républicaines.
De l’autre côté de l’Atlantique, Trump, pourtant peu porté sur la piété, a compris l’importance de flatter la droite religieuse. Grâce à lui, la Cour suprême américaine est désormais dominée par des juges ultraconservateurs qui ont déjà supprimé le droit à l’avortement et pourraient remettre en cause d’autres acquis sociaux. En Europe, cette politique inspire des figures comme Giorgia Meloni en Italie ou Viktor Orbán en Hongrie, qui appliquent une ligne similaire en instrumentalisant la religion pour justifier des politiques réactionnaires. Et nombre de catholiques fondamentalistes français, espagnols ou polonais voient en Trump un modèle de reconquête politique, au point de soutenir activement ses campagnes.
Ce rapprochement entre fondamentalisme religieux et autoritarisme n’est pas un hasard. Il révèle une hostilité commune aux principes démocratiques, à commencer par un rejet du pluralisme et des droits humains au profit d’une vision religieuse exclusive. Il relève aussi d’une forme de nostalgie pour une époque où l’Église dominait l’ordre social et où les États étaient à sa botte. Leur objectif est clair : instrumentaliser le combat culturel pour mieux diviser les sociétés et favoriser des régimes forts. Autrement dit, derrière les discours sur la famille traditionnelle et la souveraineté nationale se cache une réalité plus crue : celle d’un catholicisme politique qui, au nom de sa foi, se transforme en machine à trahir la démocratie.
L’histoire nous a déjà montré où mène l’alliance des fanatiques religieux et des régimes autoritaires. À nous, athées, de savoir les contrer avant qu’il ne soit trop tard.
G. Ragnaud