Déficit public : Que Mr Bayrou fasse payer les religions

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Avant de supprimer des postes d’enseignants, de soignants ou de chercheurs, commençons par faire contribuer des religions qui, depuis trop longtemps, vivent aux crochets de la République.

François Bayrou propose une réduction du déficit public sur cinq ans. On parle d’économies de plusieurs milliards, en rognant sur les services essentiels à chacun d’entre nous, sans un instant envisager de faire des économies sur les sommes astronomiques perçues par les religions.

Chaque année, ce sont des milliards d’euros qui sont dépensés ou non perçus par l’État au profit des cultes : entretien d’édifices religieux, subventions déguisées, exonérations fiscales multiples, financement indirect d’écoles confessionnelles, interventions à l’étranger, etc. Les estimations les plus sérieuses évoquent entre 5 et 10 milliards d’euros par an, un gouffre financé par la France avec l’argent des Français, au nom de ce qui n’est qu’une hypothèse : l’existence d’un dieu.

La rigueur budgétaire est certes une nécessité, mais elle ne doit pas être à sens unique, la laïcité ne devant plus être un prétexte pour préserver les privilèges des institutions religieuses.

Pour Génération Athée, toute entité bénéficiant de fonds publics doit participer à l’effort collectif. Il est donc plus qu’urgent que le gouvernement effectue un audit complet du coût des religions pour les finances publiques, devant, par exigence de justice et de cohérence, l’intégrer dans son plan de réduction des déficits.

G. Ragnaud

À lire aussi : https://www.generation-athee.fr/2024/09/27/deficit-public-que-les-religions-mettent-la-main-a-la-poche

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