Mort du Pape : la puissance de l’Église catholique.

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La mort du pape François a révélé, une fois encore, combien l’Église catholique demeure puissante dans les pays occidentaux.

Nous avons assisté à une démonstration éclatante, réunissant chefs d’État, institutions, diplomates et autres décideurs, tous s’inclinant devant ce pouvoir, non pas spirituel, mais fondamentalement politique, dissimulé derrière un dogme religieux ultraconservateur.

Les médias, avec directs et envoyés spéciaux, se sont eux aussi rués sur l’événement, mais pas pour les mêmes raisons. Leurs motivations n’étaient clairement pas l’information, mais un voyeurisme malsain, perdu entre influence télévangéliste et frénésie people. Leur mise en scène n’avait d’autre but que de nourrir l’illusion d’une sacrosainte Église, présentée comme un pouvoir incontournable du monde occidental, sans jamais évoquer ce que cela implique d’irrationnel pour l’avenir de nos sociétés.

L’influence politique et cultuelle de l’Église catholique s’impose partout, jusque dans les plus hautes sphères des institutions internationales, chose que, nous, athées, ne pouvons que constater, impuissants devant tant de partis pris médiatico-politiques, et restant insignifiants face à cette secte patinée par le temps et sanctifiée par les habitudes.

Cet événement, sa couverture médiatique et politique, doivent être, pour les athées et pour l’athéisme, un signal d’alarme, une invitation à une remise en question lucide du non-impact de leurs tentatives timides, qui se bornent à critiquer Dieu et les textes religieux sans jamais s’attaquer véritablement aux pouvoirs qu’ils nourrissent.

Il faut un changement de paradigme pour les athées, une réforme de courage et d’engagement, une vision rationnelle du combat que nous devons mener : un combat politique, dans les sphères institutionnelles, au cœur même des centres de pouvoir.

Si nous ne le faisons pas, alors nous condamnerons les générations futures à vivre sous l’emprise de dogmes instrumentalisant l’hypothèse improbable de l’existence d’un dieu.

Et ça, pour moi comme pour beaucoup d’entre nous, il en est hors de question !

G. Ragnaud

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