… Quand on vous dit que nous avons besoin de vous…
Entre les réponses aux commentaires, courriers et messages, le suivi des publications, les articles à écrire, les publications journalières, les rendez-vous en direct ou par téléphone, les envois d’e-mails, l’administratif, la veille juridique, nos espaces internet, etc., nous ne sommes pas assez. Nous devrions être minimum 300, mais nous ne sommes qu’une poignée d’athées.
Alors forcément, des choses pourtant essentielles passent à l’as. Nous ne pouvons, par exemple, pas prendre le temps d’avoir de l’attention pour nos adhérents et nos donateurs, ce qui nous désole. Nous ne pouvons pas avoir de suivi constant avec les décideurs politiques, sociaux et associatifs. Nous ne pouvons pas nous rendre à Paris, centre de tous les combats, autant qu’il le faudrait, ni même répondre à des invitations, ou encore être présents là où une présence athée serait pourtant indispensable. Nous faisons ainsi l’impasse sur quantité de choses, comme l’envoi de e-mailings, les formations, les réunions, le partage d’informations. Tout cela étant pourtant indispensable.
Des exemples comme cela, il y en a à la pelle. Le manque de bénévoles est un véritable handicap pour nos projets et nos volontés, pour les athées et pour l’athéisme.
Il y a, en France, environ 35 millions d’athées, soit bien plus que toutes les religions confondues. Mais, dans les deux seules associations existantes, une centaine de mains tout au plus pour les faire vivre.
L’athéisme devrait être présent dans tous les débats importants : politique, éducation, justice, médias, famille, santé… Il devrait défendre des valeurs essentielles, telles que la laïcité, les droits des femmes, les libertés individuelles, l’humanisme, l’égalité, mais aussi la science comme outil de progrès.
Mais sans athées pour les porter, nous n’arriverons à rien.
L’athéisme, comme je l’ai déjà écrit, sera ce que nous en ferons…
Mais hélas, la majorité des athées n’ont pas envie d’en faire grand-chose.
Après eux, le déluge !
Merci donc à celles et ceux qui nous suivent couramment, nos supers fans, nos donateurs et donatrices, et bien entendu, nos adhérentes et adhérents.
De notre côté, nous continuons à travailler… avec les moyens du bord.
G. Ragnaud