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Défendre l’athéisme, en tant que Confédération Nationale, c’est aussi avoir la faculté de ne pas se tromper de cible. Pour nous, cela passe par l’aptitude à savoir faire la différence entre « les croyants, les religions, et les institutions religieuses ».

Ainsi, pour la CGA, dans le respect des libertés individuelles et collectives, croire est un droit incontestable, et cela quel que soit le choix de conviction. Dans ce sens, nous ne nous en prenons JAMAIS aux croyants.

De même s’en prendre à une religion serait stérile, ce genre de croyance n’ayant rien de palpable,  s’en moquer étant donc sans intérêt, puisque n’apportant rien à nos revendications, pas plus qu’à nos engagements.

Par contre, s’il est une cible contre laquelle nous devons nous élever, ce sont les institutions religieuses et à travers elles, leurs cadres, décideurs politiques et économiques, lobbyistes et autres représentants plus locaux. Le choix de ces cibles est simple, ces personnes étant celles qui donnent vie aux croyances, qui portent les actions religieuses, qui entretiennent le pouvoir des cultes, et surtout, qui asservissent, voire extrémisent les fidèles.

Notre travail auprès de ces prédateurs n’est pas de tenter de les mettre devant leurs contradictions, ce serait partir dans des débats sans fin et inefficaces. Notre rôle doit être bien plus sérieux que ça, restant dans un rôle d’engagement, sans haine puisque restant constructif, devant mettre ces gens devant les conséquences de leurs doctrines, les démontrant en en publiant les résultats auprès de chacun des citoyens au travers des médias.

Il est une autre cible que nous devons garder en tête et dénoncer, celle des décideurs politiques et économiques de la république, élu(e)s ou non élu(e)s, celles et ceux répondant positivement au lobbyisme religieux, jouant de leurs influences pour l’obtention de droits, ou de passe-droits allant à l’encontre ou déviant l’idée de laïcité.

Savoir reconnaître nos cibles est donc indispensable, demandant des savoir-faire stratégiques et diplomatiques sages, mais aussi une habileté raisonnée en termes de communication, le tout requérant des compétences essentielles. Si nous voulons une confédération forte, une représentation athée reconnue pour son sérieux par les pouvoirs publics et la population, il est donc essentiel de ne pas nous tromper d’objectif, et de savoir répondre à chacune des menaces que font peser les institutions religieuses sur notre pays et ses citoyens.